Journée de conférences

Comment augmenter les ressources propres des musées et des institutions culturelles ?

MUSEVA - Prochaine édition
Programme des conférences

Privatisations

9H30 Présentation de la journée

09H40 Les privatisations : quelle place au sein des institutions culturelles ?

10H15 Retour d'expérience des entreprises

11H00 The British Museum : Perspectives de développement des privatisations via le modèle anglo-saxon

Alliance des marques

11H30 Les collaborations des institutions culturelles avec les marques

11H50 Protection et développement de la marque Chambord

12h30 Partenariat Philips x Domaine Chaumont-sur-Loire

14H15 Stratégie de marque du Muséum national d'histoire naturelle

14H45 MUCEM x Azul - Comment affirmer l'ancrage territorial par la marque ?

15H15 La Collection - Les NFT comme nouvelle source de revenus ?

Liens musées/entreprises

16H00 Quels nouveaux liens peuvent entretenir les musées avec les entreprises ?

16H20 L’Ecole Pro du Centre Pompidou - un nouveau dialogue avec les acteurs du monde du travail

16H50 Ircam Amplify - entre recherche et nouveaux usages avec les entreprises

17H20 Les Rencontres Économiques de l’Institut du Monde Arabe

Les privatisations

© Monnaie de Paris - Geoffrey Hubbel© Monnaie de Paris - Geoffrey Hubbel
27 octobre 2021 | 09H30

Introduction par  Solenne Blanc, Directrice Générale de Beaux Arts & Cie.

27 octobre 2021 | 09H40

Dans le contexte de resserrement des budgets et de baisse des dotations de l’Etat, les institutions culturelles sont soucieuses de diversifier leurs ressources propres. L’activité des privatisations fait partie des recettes propres que les sites culturels et patrimoniaux cherchent à développer. Mais quelle place prennent-ils aujourd’hui au sein des institutions culturelles ?

Patricia Friedrich, chef de projet de MUSEVA, présentera quelques spécificités de l’activité des privatisations au sein des institutions culturelles pour évoquer des axes de développement possibles. Juliette Chazelle, Manager chez Beaux Arts Consulting, présentera les principaux modèles d’organisation de l’activité de privatisation au sein des grandes institutions (direction/ entité de rattachement/ interactions avec d’autres services/ processus d’arbitrage des réservations/ outils de travail…) en donnant un éclairage sur les bonnes pratiques.

  • Patricia Friedrich

    Depuis 2019, Patricia Friedrich est cheffe de projet de MUSEVA (Le rendez-vous international des privatisations des institutions culturelles) et chargée du développement international du salon SITEM (Salon professionnel des musées, lieux de culture et de tourisme), appartenant à la société Museumexperts, filiale de Beaux Arts & Cie. Patricia Friedrich est diplômée en histoire de l’art de l’Université de Vienne en Autriche et en muséologie à l’École du Louvre de Paris. Ses expériences professionnelles au sein de différentes institutions (notamment la Fondation Le Corbusier, le Ministère de la Culture ou auprès du directeur artistique Jérôme Sans), lui ont permis d’acquérir des compétences riches et variées dans le milieu de l’art et la culture.

  • Juliette Chazelle

    Juliette Chazelle est Manager au sein de l’équipe de Beaux Arts Consulting (branche conseil du groupe Beaux Arts & Cie). Depuis 2018 elle accompagne les institutions, lieux culturels et acteurs du marché de l’art en ingénierie culturelle et dans leur stratégie d’innovation.
    Diplômée de l’école de management Audencia Nantes et habilitée Commissaire-Priseur, elle a également travaillé au sein de maisons de ventes aux enchères de 2016 à 2018 et au sein du cabinet de conseil en organisation Eurogroup Consulting de 2012 à 2016.

27 octobre 2021 | 10H15

Que pensent les entreprises de leurs expériences de privatisation ? Pourquoi choisir un lieu culturel pour son événement ?

Retour d’expériences  des entreprises. Table ronde et discussion ouverte.

  • Sarah Hugounenq

    Journaliste indépendante spécialisée sur le mécénat artistique, le financement de la culture et les politiques patrimoniales, Sarah Hugounenq signe ses enquêtes et reportages dans les colonnes du Quotidien de l’art, de la Gazette Drouot, de La Tribune de l’Assurance sans compter quelques incursions aux Echos, ou sur France Culture. Particulièrement intéressée par les mutations du dialogue entre sphère publique et privée et ses répercussions dans la gestion du patrimoine culturel, elle enseigne ces problématiques à l’Ecole du Louvre en parallèle à la conduite d’un doctorat de recherche en sciences sociales sur les liens entre musées et entreprises.

  • Caroline d’Aulan

    Directeur des Relations Extérieures – Edmond de Rothschild France.

  • Sarah Partouche

    Responsable du pôle Événementiel et de la Fondation d’entreprise, Bouygues Immobilier.

27 octobre 2021 | 11H00

Ouverture à de nouveaux publics, ancrage dans l’écosystème local, dialogue initié entre les industries : The British Museum nous offre des pistes de réflexions inspirantes quant à l’évolution de la privatisation et des rapports entre entreprises et lieux de culture.

  • Lisa Guastella

    Directrice commerciale et marketing des privatisations, British Museum.

    Après avoir travaillé dans le marketing à New York dans l’industrie du divertissement, Lisa a développé son expérience marketing et événementielle auprès de sociétés telles que MTV, Warner Bros, DC Comics et Sony Music oeuvrant pour les relations entreprise et les apparitions publiques de personnalités telles que Michael Jackson ou Céline Dion.

    Déménageant de New York à Londres avec Sony, Lisa a géré et produit de nombreux événements marketing et commerciaux pour Sony. Après avoir quitté Sony, Lisa a inversé les rôles en utilisant ses compétences pour commercialiser des lieux populaires comme le Shakespeare’s Globe, le National Theatre, le Chelsea Physic Garden et plusieurs propriétés du patrimoine anglais pour les entreprises et les particuliers.

    Au British Museum, Lisa a augmenté le chiffre d’affaires de 60% depuis son arrivée en trouvant des moyens uniques de promouvoir le lieu ainsi qu’en identifiant d’autres sources de revenus grâce à des cadeaux d’entreprise et des événements et des visites privées à thème.

Alliance des marques

Vans x Van Gogh MuseumVans x Van Gogh Museum
27 octobre | 11h30

Sur le modèle de ses homologues anglo-saxons, les institutions culturelles diversifient leur stratégie de marque et multiplient les collaborations avec les entreprises. Une manière de diversifier ses revenus, mis à mal par la pandémie, et d’étendre son rayonnement.

Après un retour sur les fondamentaux et les bonnes pratiques en matière de co-branding, Emmanuel Delbouis développera un focus sur les partenariats avec les entreprises du Web et du secteur de la High Tech. Ces collaborations, qui prennent des formes très variées, interviennent au plus près du cœur de métier des institutions culturelles : médiation, éducation, développement et diversification des publics …

Présentation et discussion ouverte.

  • Emmanuel Delbouis

    Depuis 20 ans, Emmanuel Delbouis accompagne les activités d’institutions culturelles françaises et étrangères sous différents angles : en tant que responsable du développement de The Kitchen à New York, comme collaborateur du Ministère de la Culture, à travers ses spécialisations en propriété intellectuelle et stratégie de marque appliquées au secteur muséal, et en tant que consultant en Museum Branding & Retail en France et à l’international.

27 octobre | 11h50

La stratégie de marque est un sujet de politique culturelle avant d’être un sujet commercial. La marque Chambord possède un caractère distinctif très élevé en raison de son ancienneté historique, de sa notoriété auprès du public national et international et de l’image du monument éponyme. Plus de 80 entreprises à travers le monde utilisent le nom et/ou l’image de Chambord pour des produits très divers (liqueur, bottes en caoutchouc, robinets, cercueils…) sans rapport avec le monument lui-même, et le plus souvent sans autorisation. Chambord s’est donc donné pour objectif de protéger et développer sa marque, tant pour défendre le patrimoine immatériel de Chambord, son nom, son image, que pour exploiter ce patrimoine de façon cohérente, en créant des produits dérivés à partir des richesses naturelles du domaine ou en s’associant à d’autres marques.

  • Cécilie de Saint Venant

    Diplômée de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne en philosophie, Cécilie de Saint Venant est Directrice de la communication, de la marque et du mécénat du Domaine national de Chambord. Elle a démarré sa carrière au sein de l’Association Française des Orchestres, où elle a notamment porté le projet « Orchestres en fête ! » de 2008 à 2012. Elle apporte depuis 2013 à Chambord une vision innovante de la communication. Avec son équipe, elle a repositionné et dynamisé l’image du site. Elle est en charge de la gestion de la marque « Château de Chambord », afin de préserver le patrimoine immatériel et de développer de nouvelles gammes vendues dans les boutiques de Chambord, en ligne et hors les murs. Elle supervise les opérations de mécénat. Avec le double objectif de dégager de nouvelles ressources financières et de renforcer son rayonnement, elle accompagne la stratégie de développement de Chambord.

  • Cécile Anger

    Après des études de Droit, spécialité propriété intellectuelle et d’histoire de l’Art à la Sorbonne, Cécile Anger se dirige vers le mécénat. Elle travaille d’abord au musée de Cluny comme chargée du mécénat avant de rejoindre le Domaine national de Chambord en 2018 où elle est actuellement cheffe du service de la marque et du mécénat. Elle veille à protéger le patrimoine immatériel de Chambord (suivi des contentieux et développement d’accords de licences de marque). Elle prépare par ailleurs un doctorat de Droit sur les marques culturelles à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

27 octobre | 12h30

Ou comment une institution de référence internationale en matière de création artistique et paysagère et le leader mondial de l’éclairage réenchantent la nature et la ville. Une collaboration promouvant à la fois la visite nocturne de ce lieu unique et l’utilisation de solutions d’éclairage durable des espaces verts publics.

  • Chantal Colleu-Dumond

    Agrégée de lettres classiques, Chantal Colleu-Dumond a eu de nombreux postes à l’étranger en tant que responsable de missions ou d’institutions culturelles. Elle a été, entre autres, Conseiller culturel près l’Ambassade de France en Roumanie (1988-1991), Chef du service des affaires internationales et européennes au ministère de la Culture (1991-1995), Conseiller culturel près l’Ambassade de France en Italie (1995-1999), Conseiller culturel près l’Ambassade de France à Berlin (Allemagne) (2003-2007).

    Elle dirige le Centre d’Arts et de Nature de Chaumont sur Loire depuis sa création en 2007, le Festival International des Jardins et le Château. Elle assume la programmation artistique et le commissariat des expositions, ainsi que la création des thématiques du concours international des jardins, son organisation et sa direction artistique.

    Elle est l’auteur de nombreux articles et ouvrages, dont Jardin contemporain mode d’emploi (Flammarion 2012 et 2019), traduit en anglais et en chinois, Art et Nature à Chaumont-sur-Loire (Flammarion 2017), Chaumont-sur-Loire – Art et Jardins dans un joyau de la Renaissance (Flammarion 2019).

  • Alexandre Télinge

    Diplômé de l’ESSCA, Alexandre Télinge débute sa carrière à l’étranger en tant que directeur de la French Chamber of Commerce and Industries of Southern Africa à Johannesbourg puis au Moyen-Orient où il représente les maisons Baccarat, Bernardaud et Daum. Il rejoint ensuite le constructeur automobile Ford où il occupe différents postes et notamment celui de directeur de Think (solutions de mobilité électrique) pour l’Europe. Après avoir été directeur de la communication externe et des affaires publiques du groupe Valeo de 2004 à 2007, il prend la direction du marketing et de la communication de Philips où sa mission principale est d’élaborer et de mettre en œuvre une stratégie positionnant la marque sur les marchés de la santé et du bien-être. En 2018, il co-fonde Octopolis, société de production cinématographique.

    Depuis deux ans, il est Délégué Général d’Entreprises & Médias. l’association et think tank des directrices et directeurs de la communication des grandes entreprises et institutions. Il est par ailleurs, depuis une dizaine d’années, professeur, co-fondateur de la chaire Communication et Stratégies de marque, à l’ESSEC.

27 octobre | 14h15

Depuis quelques années, le Muséum national d’Histoire naturelle, fort de son histoire depuis le XVIIe siècle, a souhaité faire de la marque un levier de rayonnement et de diffusion, un élément fédérateur en interne et un outil de pilotage de ses actions. 

Ainsi la marque Muséum national d’Histoire naturelle et les marques filles associées ont été protégées et développées afin de donner du sens, de la lisibilité et de la visibilité à l’action de l’établissement. Définir, protéger et valoriser la marque Muséum national d’Histoire naturelle tout cela participe à une vision stratégique de développement qui contribue à rendre l’institution plus performante et plus en phase avec les attentes des publics. Une politique d’établissement ambitieuse d’étude des publics, de création de produits dérivés et de licence de marques en sont notamment l’illustration.

  • Sylvie Apollin

    Sylvie Apollin, Directrice du développement au Muséum national d’Histoire naturelle

27 octobre | 14H45

Depuis 2015, le Mucem accueille, une ou deux fois par an, des boutiques éphémères dans les espaces du Fort Saint Jean. D’expérimental, ce projet est devenu un véritable rendez-vous pour les visiteurs, avec trois objectifs : affirmer l’ancrage territorial du musée en renforçant le lien avec les différentes communautés, créer un levier de communication important (presse lifestyle, influenceurs etc…) et, dans une moindre mesure renforcer les ressources du musée. Comment dès lors concevoir une boutique temporaire, pensée en écho à l’identité du Mucem, ses collections, son projet scientifique et ses expositions temporaires ? Comment l’intégrer dans le parcours de visite et concilier l’objectif commercial de la boutique et l’esprit du lieu ?

Elise Esteves Laranjo partagera son expérience. Elle est la cofondatrice de AZUL, un collectif qui a posé ses valises pour une escale de six mois au Mucem, avec une boutique qui propose une sélection de produits fabriqués par des artisans et des créateurs de tout le bassin méditerranéen.

  • Adrien Joly

    Après une formation d’historien accompagnée d’un Master métiers des arts et de la culture, Adrien Joly commence sa carrière en travaillant pour le service des visiteurs du Royal Pavilion en Angleterre en 2003. Il fait ses premières armes au mécénat du Château de Versailles à partir de 2009 pendant la présidence de Jean-Jacques Aillagon. En 2012, il rejoint l’équipe du Mucem en tant qu’adjoint à la communication chargé du mécénat. Depuis 2015, il dirige le département du développement des ressources qui concentre les activités de ressources propres du Musée mais également des relations publiques.

  • Elise Esteves Laranjo

    En 2018, Elise Esteves Laranjo fonde AZUL avec Hélène Besrest & Romain Chartrain. AZUL est un concept-store dédié aux artisans et aux créateurs méditerranéens. Elle s’occupe du sourcing des produits et de la partie communication (photos, relations presse, réseaux sociaux, newsletter…) AZUL se décline dans un premier temps en e-shop dès novembre 2018. En mai 2019, le pop-up store AZUL voit le jour au Mucem puis en juin la boutique dans le centre-ville de Marseille. La Cantine Azul ouvre en septembre 2019 avec Romain Chartrain aux commandes en tant que chef. Eté 2021, AZUL fait de nouveau escale au Mucem avec un second pop-up store. Pour la fin d’année, AZUL prépare une nouvelle ouverture de boutique à l’étranger et démarre une nouvelle aventure en lien avec la céramique.

27 octobre | 15H15

LaCollection est une plateforme NFT dédiée aux institutions culturelles, à commencer par les Musées comme le British Museum, avec qui la plateforme a noué un partenariat de 5 ans. LaCollection permet aux institutions de toucher un public jeune, international, et représente une solution de diversification de ressources financières à travers un modèle de licence de marque.

  • Jean-Sébastien Beaucamps

    Fondateur et CEO de LaCollection

Liens musées/entreprises

Musée Thyssen BornemiszaMusée Thyssen Bornemisza (c) Pablo Casares Canal profesionales
27 octobre | 16h00

Historiquement en France, le monde économique et culturel s’opposent et s’entrechoquent. Né du savoir et de la connaissance, le musée s’ancre dans le temps long de la science. A l’inverse l’entreprise, modelée autour d’une préoccupation financière et productiviste, est happée par des logiques à brèves échéances. Mais, le développement concomitant du rôle social du musée et celui de l’entreprise (RSE, entreprise à mission…) les font se rencontrer sur le moyen terme. Plus récemment encore, on assiste à un changement des valeurs par lequel le musée s’inscrit de plus en plus dans une logique d’optimisation des ressources et de rentabilité, quand l’entreprise exige de plus en plus une durabilité à long terme.

A quand remontent les premières interactions entre musée et entreprise ? Quelles en sont les différentes formes de relation ? Que nous dit aujourd’hui cette rencontre et ses perspectives de la réinvention des institutions patrimoniales et de l’entreprise ?

  • Sarah Hugounenq

    Journaliste indépendante spécialisée sur le mécénat artistique, le financement de la culture et les politiques patrimoniales, Sarah Hugounenq signe ses enquêtes et reportages dans les colonnes du Quotidien de l’art, de la Gazette Drouot, de La Tribune de l’Assurance sans compter quelques incursions aux Echos, ou sur France Culture. Particulièrement intéressée par les mutations du dialogue entre sphère publique et privée et ses répercussions dans la gestion du patrimoine culturel, elle enseigne ces problématiques à l’Ecole du Louvre en parallèle à la conduite d’un doctorat de recherche en sciences sociales sur les liens entre musées et entreprises.

27 octobre | 16H20

Créée en mai 2018 par le Centre Pompidou, l’École pro développe ses actions autour de deux axes d’intervention : la formation professionnelle continue et le conseil, pour nouer un dialogue avec les acteurs du monde du travail. Dans un monde en constante évolution, l’apprentissage, l’innovation et la prise de recul sont clefs pour les entreprises. L’École pro accompagne la transformation des entreprises grâce à la rencontre avec l’art et les artistes. Une approche pédagogique unique qui articule dimension scientifique, artistique et pratique et s’appuie sur la communauté d’acteurs que fédère le Centre Pompidou, en son sein comme à l’extérieur (collaborateurs, conservateurs, artistes, chercheurs), ainsi que sur l’ensemble de ses riches ressources pluridisciplinaires (arts plastiques, cinéma, musique, livres, danse, spectacle vivant).

  • Eloïse Guénard

    Eloïse Guénard a rejoint l’Ecole pro du Centre Pompidou en 2018. Elle a auparavant assuré des missions pédagogiques et curatoriales pour différents établissements culturels. En parallèle, elle écrit dans plusieurs revues d’art contemporain, en France et à l’international. Son travail porte sur les formes de transmission de/par l’art et sur la corrélation entre la création et son contexte d’émergence.

27 octobre | 16h50

Ircam Amplify – filiale de l’IRCAM (Institut de recherche et coordination acoustique/musique), est le pont entre la recherche reconnue d’excellence de l’Ircam et ses applications concrètes, à l’heure où les nouveaux usages font du son un enjeu déterminant dans de nombreux marchés. Pour le monde industriel, l’Ircam constitue en effet une source précieuse de connaissances scientifiques et de savoir-faire technologiques de pointe, issus de 40 ans de recherches transdisciplinaires, de créations expérimentales et d’innovations dans le domaine sonore. En offrant aux entreprises une exclusivité d’accès à cette expertise unique, Ircam Amplify les accompagne dans la conception et le développement de nouveaux usages, produits et expériences sonores à la croisée de la technologie et de l’émotion.

  • Frank Madlener

    Directeur général de l’Ircam-Centre Pompidou, directeur du Festival et de l’académie internationale ManiFeste et du Forum européen Vertigo (art et innovation). Frank Madlener a accompli ses études musicales en France, Allemagne et Autriche (piano, direction d’orchestre) parallèlement à son cursus en philosophie. Lauréat de l’European Mozart Foundation, il a travaillé à Prague, Budapest et Cracovie. De 1998 à 2002, il fut directeur artistique du Festival Ars Musica à Bruxelles puis directeur artistique du Festival Musica de Strasbourg entre 2003 et 2005. Il est membre fondateur de plusieurs réseaux européens : Varèse, Interfaces, Ulysses (itinérance et professionnalisation de jeunes musiciens). Frank Madlener est également membre du Comité scientifique de la Région Île-de-France. Depuis 2019, Frank Madlener est président d’Ircam Amplify, la société de commercialisation des innovations audio de l’Ircam qu’il a fondée. Véritable pont entre l’état de l’art de la recherche audio et le monde industriel au niveau mondial, Ircam Amplify participe à la révolution du son au XXIe siècle.

  • Marion Laporte

    Marion Laporte a une formation de Sciences Politiques ( Sorbone Paris I). Elle participe depuis plus de 20 ans à la création et à l’animation de programmes reliant les mondes de la création, de la culture et différents secteurs économiques.
    Sous l’angle de la communication (Ircam Amplify, Citroën DS, La Ferme du Buisson, Le 1 hebdo…), des partenariats à forte valeur ajoutée (Ministère de l’Education nationale, Design’in Pays de la Loire, SAD- Grand Palais) ou du développement de ressources propres (Ecole pro du Centre Pompidou), Marion engage des acteurs variés à collaborer de manière équilibrée et juste.

27 octobre | 17h20

L’Institut du monde arabe a lancé en 2014 un programme de rencontres économiques. Chaque trimestre, des tables rondes réunissent une centaine de dirigeants (chefs d’entreprises, Ministres, Ambassadeurs, organisations internationales…) pour échanger autour de grands enjeux économiques d’actualité. Ces événements (petits-déjeuners, matinées ou journées), permettent de mieux appréhender les caractéristiques économiques et commerciales du monde arabe mais aussi d’avoir un accès privilégié à des acteurs stratégiques dans une logique de networking.

  • Adèle Parrilla

    Spécialiste des stratégies de développement, Adèle Parrilla a fondé le service mécénat et développement de l’Institut du monde arabe, IMAGO conseil & formation, les Rencontres économiques du monde arabe et le Prix de la Littérature arabe IMA/Fondation Lagardère. Elle a débuté sa carrière à Dance Theater Workshop New York puis au sein du groupe \TBWA en tant que Consultante en communication et philanthropie. Adèle Parrilla est diplômée de Sciences Po Rennes et titulaire du Master Direction de Projets Culturels de Sciences Po Grenoble.